Fédération Informatique et Libertés
Anthologie de textes relatifs à la vie privée :


- Société (et banalisation) de la surveillance
- Souriez, vous êtes "loggués"
- Pourquoi les logs de connexion mettent en jeu nos libertés ?
- Le piège sécuritaire
- Insécurité Zéro = Liberté Zéro
- Sécurité, sur tous les murs, j'écris ton nom...
- Internet et la surveillance au travail : Statut du contrôle
- Vidéosurveillance, sécurité et libertés
- Flicage-machine
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- Société (et banalisation) de la surveillance

- Souriez, vous êtes "loggués"
On imagine mal un gouvernement démocratique faire passer une loi d'exception, au nom d'impératifs de sécurité, stipulant qu'il convient de surveiller tous les faits et gestes de ses concitoyens. Obligeant les compagnies de téléphone, ainsi que La Poste, à garder la trace, pendant un an, de qui communique avec qui, et quand. Stipulant qu'il convient désormais de se doter d'une caméra de vidéosurveillance dès que l'on franchit la porte de son logis, contraignant les gens à garder la trace, pendant un an, des endroits qu'ils ont visité, des trajets effectués, des personnes rencontrées. En France, si... (par Jean-Marc Manach)
http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=88

- Pourquoi les logs de connexion mettent en jeu nos libertés ?
La rétention des "données de connexion" à des fins de police préventive s'attaque à un élément fondamental de la communication électronique : la conservation des traces de notre profil, le choix de glaner, de consommer, de créer, de parler ou de chuchoter, la liberté de circuler dans les rues, d'aller et venir sans avoir à laisser d'empreintes, sans que l'on puisse guetter votre parcours à la trace... (par Jérôme Thorel)
http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=89

- Le piège sécuritaire : A qui profite la surveillance ?
Depuis les tragiques attentats du 9-11, les démocraties nous parlent d'opération "Justice Illimitée", rebaptisée "Liberté immuable". En d'autre terme de guerre. On n'en voulait pas, mais elles ne nous ont pas demandé notre avis. Les démocraties nous parlent de "combattre le terrorisme". On aurait préféré les entendre parler de "défendre nos démocraties contre le terrorisme". Question de formulation. Les mots sont si porteurs d'idéologie. Nous sommes tous des terroristes potentiels. (par les Virtualistes)
http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=69

- Insécurité Zéro = Liberté Zéro
Des pouvoirs quasi-illimités de surveillance du réseau, légitimés par la lutte contre un terrorisme qui finit par englober toute manifestation "perturbant" la sphère publique réelle ET virtuelle - la rue ET le réseau - ne peuvent qu'occasionner de graves dommages collatéraux. L'Insécurité Zéro est un leurre, nous le savons. Et nous savons aussi qu'elle a pour corrélat Démocratie Zéro et Liberté Zéro. Et de celà, les citoyen(ne)s du monde libre que nous sommes ne veulent pas. (par Lagadu)
http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=25

- Sécurité, sur tous les murs, j'écris ton nom...
Pourquoi une saisine citoyenne du Conseil constitutionnel
Nous entrons de plein pied dans une période d'obscurantisme répressif, marquée par des amalgames incessants entre jeunes, étrangers, musulmans et délinquants, sous le sceau du tout-sécuritaire, au détriment bien évident des libertés, dominée par la peur. Lorsqu'un Etat renonce à ses libertés, abandonne sa mission sociale, oublie toute distinction et toute distance, pour le veau d'or de la sécurité, ses citoyens peuvent effectivement commencer à s'inquiéter... par Louise Cadic
http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=98

- Internet et la surveillance au travail : Statut du contrôle
La généralisation de l'usage de l'internet au travail repose en des termes nouveaux les questions traditionnelles du contrôle de l'activité professionnelle et de la surveillance. La formalisation des normes est débutante, et nombre de contentieux peuvent être traités au moyen des règlementations classiques. On présentera successivement, dans une série d'articles, la description du statut actuel du contrôle, puis la problématique générale de la cybersurveillance. (par Jean Rembert)
http://www.uzine.net/article1465.html

- Vidéosurveillance, sécurité et libertés
L'habitant des grandes villes occidentales est désormais suivi chaque jour par des centaines d'yeux électroniques. On a calculé qu'un londonien moyen, dans une journée moyenne, est filmé au moins trois cent fois par une trentaine de réseaux vidéo différents. Cette prolifération des caméras de vidéosurveillance avec les moniteurs de visualisation qui leur sont associées, bien plus que la multiplication des fichiers informatiques dans les années 70, semble nous introduire dans un univers orwellien où les télécrans permettent d'épier les moindres faits et gestes. (par André Vitalis)
http://www.terminal.sgdg.org/articles/84/Vitalis.html

- Flicage-machine
La surveillance de la production effectuée par la main-d'oeuvre sur les parcs informatiques ne date pas d'hier. Il y a déjà plusieurs années, les syndicats avaient porté à l'attention du grand public ce phénomène souvent harassant pour les employés. Particulièrement, dans le cadre de travail routinier effectué par une main-d'oeuvre souvent féminine, pensons aux téléphonistes de Bell ou aux caissières des supermarchés. Les employeurs avaient alors prétendu être légitimes de pouvoir calculer à l'iota prêt leur production afin de pouvoir en améliorer la performance. Aujourd'hui, le phénomène de la surveillance semble inscrit dans les moeurs et l'on entend rarement les syndicats dénoncer l'abus de cet espionnage massif des individus par les employeurs. (par Monique Fréchette)
http://www.itinerant.qc.ca/flicage.html